Sujet 1

Un sujet que j'ai eu à traiter... avec les appréciations du correcteur

J'ai bien sûr corrigé les quelques fautes d'orthographes...

• La maladie d'Alzheimer touche près de 900 000 personnes actuellement en France. Pourquoi cette maladie devient-elle un problème de société ?
• Que savez-vous de la loi sur le handicap de 2005 ? Qu'en pensez vous ? Quelles améliorations pouvez vous proposer ?
• Expliquez comment vous concevez la notion d'accompagnement d'une personne

1. Petites retouches orthographiques - creuser l'analyse - OK

La maladie d'Alzheimer devient un réel problème de société aussi de par les besoins d'accompagnement que cela nécessite que par l'évolution progressive de cette maladie.

On peut constater que de plus en plus de personnes sont atteintes, où tout du moins diagnostiquées chaque année. Cette maladie a été longtemps sous-diagnostiquée dans la mesure où les premiers symptômes de la pathologie s'approchent de diverses autres maladies. Bien que beaucoup de recherches soient menées sur ce sujet, cette neurodégénerescence progressive n'a toujours aucun traitement connus et les causes de cette maladie ne sont pas encore identifiées. La maladie d'Alzheimer met le malade progressivement en difficulté, puis successivement dans l'impossibilité de se prendre en charge pour un certain nombre d'actes de la vie quotidienne

Par conséquent, cette pathologie, au fur et à mesure de son évolution nécessite une présence de plus en plus importante auprès du malade. Cette présence est généralement assurée par le conjoint ou la famille dans la mesure où l'on peut constater un manque flagrant d'infrastructures adaptées à ces personnes. Bien que l'on voit l'apparition de quelques structures d'hébergement de jour permettant aux familles de déconnecter le temps d'une journée, on manque cruellement de structures de soins. Dans certaines grandes villes, est testé la vidéo-surveillance des malades d'Alzheimer récemment diagnostiqués. Quoique cette solution soit une aide pour les soignants et une sécurité pour les familles, cela ne pallie que temporairement au manque de moyens actuels pour leur prise en charge. Les établissements de soins étant rares, les places y étant comptées et le poids financier pour les familles se révèle très onéreux. De plus, l'attention demandée par les patients rend cette maladie également très lourde psychologiquement pour les conjoints et familles, dans la mesure où ils sont généralement les plus impliqués dans les soins palliatifs apportés aux malades. A tel point qu'ils ont également besoin d'un accompagnement afin de pouvoir parvenir à y faire face.

Par conséquent, on se rend actuellement compte, que bien que des efforts soient mis en œuvre afin de prendre en charge ces patients, le retard est tel que la marche semble parfois infranchissable. Du fait du grand nombre de personnes atteintes de nos jours, il semble difficile de pouvoir parvenir à un équilibre malades / structures / personnel qualifié dans les années à venir.

2. Petites retouches orthographiques - Bonne analyse

La loi sur le handicap de 2005 définit la notion de handicap et a été instaurée afin d'encadrer et d'améliorer la prise en charge des personnes handicapées. Cette loi pour l'égalité des droits et des chances vise à une prise en charge personnalisée et globale du handicap.

Elle apporte des évolutions fondamentales telles que le droit à la compensation par des aides humaines, techniques, spécifiques ou exceptionnelles, l'aménagement du logement ou du véhicule ou des aides animalières. Cette  loi reconnait également à tout enfant, quel que soit son handicap, le droit d'être inscrit dans l'école la plus proche de son domicile. De plus, elle réaffirme l'obligation d'emploi de personnes handicapées dans les entreprises de plus de 20 salariés, renforce les sanctions aux entreprises contrevenantes, crée des incitations et les étend au secteur public. Elle crée de surcroît l'obligation de mise en accessibilité des bâtiments et transports avant l'horizon 2015. Enfin, elle crée les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), qui exercent dans chaque département, une mission d'accueil, d'information, d'accompagnement et de conseils des personnes handicapées et de leurs proches, d'attribution de droits ainsi que de sensibilisation de tous au handicap.

Bien que cette loi représente une avancée dans la prise en charge des personnes handicapées de manière adaptée à chacun, il me semble dommage de devoir légiférer afin de faire avancer les choses sur des points qui semblent pour tant évidents. Heureusement cette loi permet de débloquer des crédits afin d'offrir un cadre de vie adapté à chacun que ce soit en vue de son maintien à domicile ou dans la recherche de la structure correspondant le plus au projet de vie formulé par la personne concernée. Il est vrai, que cela a fait avancer la prise en charge du handicap et il me semble par contre que les équipes pluridisciplinaires doivent essentiellement tenter de respecter les projets de vie de chacun, même si ce projet n'est pas toujours en adéquation avec ce que tout un chacun juge raisonnable. Il est triste d'avoir dû légiférer afin de remettre l'humain au centre des actions à mener pour l'acceptation et la connaissance du handicap

Il me semble par contre que les sanctions applicables aux entreprises de plus de 20 salariés ne respectant pas le quota de 6% de travailleurs handicapés dans leur masse salariale ne sont apparemment toujours pas assez incitatives. Trop peu d'établissements acceptent de s'adapter aux contraintes de certains handicaps et trouvent plus économique pour leurs finances de payer l'amande prévue par la loi. Concernant la sensibilisation et l'information de tous sur le handicap, il apparaît que les faibles amendes encourues pour le stationnement à tort sur des emplacements dédiés et que le slogan "Si tu prends ma place, prends mon handicap" ne soient pas suffisants pour que chacun prenne conscience que ces places ne sont pas prévues pour les "arrêts minute"...

3. Attention aux mots de liaison / transition + Répétitions

L'accompagnement est le fait d'aller avec, d'aider par des actions médicales ou paramédicales afin de guérir ou soulager. Pour qu'il y ait accompagnement, il faut que la demande ait été formulée et il peut se situer à différents niveaux.

Il peut s'agir d'un accompagnement sur le plan "physique" notamment par les soins apportés, la mise en place d'aides à domicile, ou même juste la visite d'organismes visant au maintien à domicile de certaines personnes par la livraison de repas quotidienne.

Il peut s'agir également d'un accompagnement "moral" des personnes notamment en prenant le temps d'écouter les questionnements  des malades ou de leur famille concernant la pathologie les concernant où les soins qui vont y être apporté, et en prenant le temps de leur donner une réponse leur permettant une meilleure appréhension de ce qui va changer dans leur quotidien.

Il peut s'agir enfin d'un accompagnement "psychologique" par l'écoute et le soutien des malades et de leurs familles en leur permettant de "mieux vivre" leur pathologie et les soins afférents qui peuvent dans le cas de maladies lourdes être difficiles à supporter tans tu le plan physique que psychologique.

D'autre part, il me paraît que l'accompagnement doit essentiellement être tourné vers l'"humain", ce en aidant, en écoutant afin de répondre aux besoins et aux désirs de chacun dans la mesure de ce qui peut être réalisé.